COMMANDERIE DE MARTRIN RESIDENCE DES CHEVALIERS DE SAINT-JEAN DE JERUSALEM DE RHODES ET DE MALTE

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Le village de Martrin a un riche passé historique. Depuis la préhistoire, la présence humaine modèle ce lieu.

Vers 3500 ans avant J.-C, apparaît la première occupation humaine autour de Martrin avec l’installation des premiers agriculteurs et vers la fin de la préhistoire nos premiers artistes avec la réalisation des statues Menhirs. La copie d’une statue découverte dans le hameau de Jouvayrac est visible à l’entrée du Restaurant la Caminada, dans le cœur du village.

A l’époque Gallo-Romaine les habitats attestent d’une présence continue puis, avec le Moyen-Age, les témoignages deviennent plus nombreux.

Eclairage sur le Tableau de St Clément

L’ancien Martrin a probablement pris naissance autour de la source Saint-Clément à qui est dédiée actuellement cette chapelle. Ce tableau qui en perpétue le souvenir est entouré de deux chapiteaux primitifs classés. Cette source est considérée comme miraculeuse, réputée pour guérir les enfants qui avaient des difficultés à marcher, dénommé le « mal Nouettous ». Des pèlerins ont vénéré ce lieu jusqu’aux années 1970.

Eclairage sur la clé de voute sur le mur

La tradition orale situe aussi le château primitif de la famille De Martrin sur la bute au-dessus de la source. Les armoiries, « Armes D'or, à l'aigle éployé et couronné de gueules » qui figurent sur cette clé de voûte sont celles de cette famille :

Au XIIème siècle, vers 1160, l’Ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem s’implante à Saint-Laurent de Martrin. Puis, élargissant leur territoire, les Hospitaliers s’établissent petit à petit sur Martrin et les deux siècles suivants englobent la Seigneurie du Cayla et la Coseigneurie de Farreyrolles .

Cette tour érigée sous la gouvernance du Commandeur Pons De Panat, nous est datée grâce à la charte du 9 septembre 1392 qui régit aussi les droits et les devoirs des Martrinols.

La tour est toujours le clocher de l’église Notre Dame de Nativité, reconstruite en 1905 juste avant la date de la séparation de l’Eglise et de L’État.

Eclairage sur le tombeau

C’est à la fin du XVème siècle que le Commandeur Penavayre Du Salés impulsa le renouveau de Martrin qui se confirmera par l’indépendance de ses commandeurs. Son tombeau de la fin du XVème siècle est classé monument historique. Son couvercle est orné de croix, de blasons martelés et d’inscriptions gothiques dont les plus lisibles et interprétables sont : hic jacet nobilis S frater / pénavayra / de salicio. Traduisible par “ici repose noble, frère / Pénavayre du Salés”. Les autres inscriptions sont des abréviations de mots, de passage d’évangiles mais ce qui est certain c’est que le texte n’enferme pas de date de décès.

Eclairage sur clé de voute au-dessus du tombeau.

Sur la clef de voûte figurent ses armoiries « D’or, à l’arbre les branches en sautoir de sinople, pour le tout un chef aux armes de la religion : de gueules à la croix d’argent ».


Aux quatre extrémités de la croisée d’ogives sont représentés les 4 évangélistes (Saint Jean, Saint Marc, Saint Matthieu et Saint Luc) sous la forme allégorique du tétramorphe inspirée par la première page de leurs écrits :

Eclairage focalisé au fur et à mesure sur chacun des évangélistes

Jean a l’aigle pour symbole. Il apparaît comme celui qui prend de la hauteur, le Spirituel. Au début de son écrit, il parle du verbe, c’est à dire de la Parole, de la Pensée et de la Sagesse.

Marc a pour symbole le lion. Marc est un prédicateur dans le désert et la voix qui crie dans le début de ses écrits est le lion.

Matthieu est représenté par un ange. Les premières pages de son évangile parlent de généalogie et d’ange.

Luc est représenté par le taureau. Luc débute l’évangile dans le temple de Jérusalem, où l’on pratiquait à l’époque les sacrifices. Le taureau est l’animal que l’on sacrifiait.

Revenir à un éclairage fixe d’ambiance

En 1503 avec Tristan du Salés commence la troisième période de l’histoire de Martrin, qui verra, l’actualisation et la remise à jour de la charte des habitants de 1392, ainsi que la construction du nouveau château résidentiel où séjourneront régulièrement les Commandeurs de St Félix.

Ce renouveau favorisé par la période de paix qui se place entre le départ des routiers, la fin des épidémies et le début des guerres de religion a été couronné en 1514 par une très haute distinction royale. En effet François 1er autorise 2 foires à Martrin en interdisant toute autre foire à quatre lieues à la ronde.

En 1775 les habitants de Martrin font le serment solennel “de bien et loyalement garder le château d’en être les portiers en temps de guerre, de garder de même la tour servant aujourd'huy de clocher dans l’enceinte dudit château joignant l’église, d’en tenir l’étage haute couverte et boisée à leurs fraix et dépens... »

De ce fait grâce à cet entretien attentif le patrimoine de Martrin a traversé les siècles sans trop de mal.

Eclairage focalisé sur la porte qui dirige vers la montée à la tour

Nous vous invitons à mettre vos pas dans ceux des Hospitaliers et des Martrinols en prenant l’escalier qui mène en haut de la tour et a vous promener ensuite dans notre village de Martrin. N’hésitez pas à vous rendre aussi dans le hameau pittoresque du Cayla avec ses jolies calades fleuries et sa chapelle romane du XIIème siècle.

Nous vous remercions pour votre visite.